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Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : la CENTIF sensibilise les populations à travers des échanges et la culture

| 05.08.2015
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Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : la CENTIF sensibilise les populations à travers des échanges et la culture
© DR / Autre Presse
Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : la CENTIF sensibilise les populations à travers des échanges et la culture
Le vendredi 31 juillet 2015, des artistes de Bobo-Dioulasso, sur initiative de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), ont presté pour dire non, au blanchiment de l’argent sale et au financement du terrorisme. La place Tiéfo Amoro était le point de retrouvailles pour l’occasion.


Une caravane de sensibilisation organisée par la CENTIF, s’est investie à travers des conférences publiques et des prestations d’artistes. A Bobo-Dioulasso, la conférence publique, animée par Issouf Traoré, s’est tenue à la Maison de la culture. L’objectif de la caravane selon Cyprien Dabiré représentant la CENTIF, « est d’impliquer tous les Burkinabè dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ». Une vision partagée par les autorités régionales des Hauts-Bassins, qui ont assisté à l’ouverture de la conférence publique à la Maison de la culture. Le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et leurs conséquences ont été expliqués aux participants. Selon Issouf Traoré, « le blanchiment d’argent est le passage de l’argent « sale » à de l’argent « propre ». Il s’agit d’un acte qui consiste à dissimuler l’origine de l’argent mal acquis à travers le vol, la corruption, le détournement de fonds, le trafic de drogue, la prostitution, ou l’escroquerie, par une personne et les faire pour acquis de manière légitime ». Ses conséquences sont entre autres, la réduction des recettes du pays ; l’atteinte de la stabilité du système financier ; l’atteinte de la concurrence, car les criminels se servent des entreprises productives pour blanchir leur argent... Quant au financement du terrorisme, « il est l’infraction constituée par le fait, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, de fournir, réunir ou gérer des fonds, biens, services financiers ou autres, dans l’intention de les voir utilisés ou en sachant qu’ils seront utilisés en tout ou partie en vue de commettre des actes terroristes ». Les conséquences de tels financements favorisent les actes terroristes ; créent des victimes innocentes ; créent la psychose et l’insécurité. Ce sont donc ces différents aspects des deux sujets abordés par les caravaniers que la troupe Diguiya (musique traditionnelle) de Bobo, la troupe Siraba (Théâtre), le slameur Domba Sanou, l’artiste Choky ont abordé, pour mieux traduire le danger pour tous. Le public qui a fait le déplacement de la place Tiéfo Amoro, en communiant avec l’ensemble des artistes, a donné raison aux caravaniers d’avoir choisi la culture pour faire passer leur message. D’autres villes, notamment Ouahigouya, Fada et Manga, ont reçu les caravaniers pour la même cause. Partout où la caravane est passée, le message et la procédure ont été les mêmes pour que les populations aient le même langage.

Souro DAO

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