"J'aime à dire que le Burkina-Faso est le pays des hommes intègres", raconte Dominique Besnehard, délégué général du FFA. "J'ai participé trois fois au Fespaco, le festival panafriciain du cinéma de Ouagadougou, et je peux vous assurer que ce festival est fantastique. Mettre en valeur le cinéma burkinabé à Angoulême allait de soi".
"Le Burkina-Faso a une politique culturelle forte. Outre le Fespaco, le pays compte beaucoup de jeunes réalisateurs et comédiens. Nous sommes un petit pays et nous n'avons pas d'ouverture sur la mer : la culture est une richesse essentielle pour faire connaître notre pays", ajoute la chorégraphe Irène Tassembedo, créatrice de l'école de danse internationale de Ouagadougou et dont la troupe de vingt danseurs participera au FFA.
Ce jeudi matin, pour conclure la cérémonie, Irène Tassembedo a remis au maire d'Angoulême le "lwili-peendé", un foulard traditionnel burkinabé, rouge, noir et blanc, "symbole de bravoure et d'intégrité".
Avec SudOuest