« Mon rôle maintenant est de travailler avec la nouvelle génération » (Alain Gomis)

| 05.03.2017
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« Mon rôle maintenant est de travailler avec la nouvelle génération » (Alain Gomis)
© DR / Autre Presse
« Mon rôle maintenant est de travailler avec la nouvelle génération » (Alain Gomis)
Ouagadougou (Burkina Faso) - Le réalisateur sénégalais Alain Gomis, lauréat de l’Etalon d’or 2017 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO),a déclaré samedi soir après son sacre à Ouagadougou, son envie de travailler avec la jeunesse.

« Mon rôle maintenant c’est de tendre la main et de travailler avec la nouvelle génération », a déclaré Alain Gomis après avoir brandi, pour la seconde fois , le trophée de l’Etalon d’or du Fespaco.

Alain dit vouloir travailler sur de « longs termes ». « Je pense à ceux qui ont travaillé avec nous pour faire ce film. Ça été très difficile. Je pense aux jeunes surtout », s’est exprimé l’auteur du film « Félicité ».

Le 23e Etalon d’or Alain Gomis a rendu un vibrant hommage aux cinéastes disparus et a dédié son trophée à la jeunesse et aux jeunes réalisateurs.

C’est la 2e fois que le cinéaste sénégalais remporte l’Etalon d’or de Yennenga après celui de 2013 avec son film « Tey ».

Le film « Félicité a déjà remporté cette année le grand prix du festival de Berlin.

Le film parle d’une chanteuse de Kinshasa du nom de Félicité.

Le film lauréat est un long métrage de 120 minutes qui relate l’histoire d’amour et de musique d’une chanteuse nommée Félicité dans la ville de Kinshasa (RDC) qui va rencontrer des péripéties dans sa vie.

Le 23e Fespaco 2017 s’est déroulé du 25 février au 4 mars sous le thème ‘Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». Ce sont les chefs d’Etat burkinabè et ivoirien Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara qui ont présidé la cérémonie de clôture.

L'Etalon de Yennenga, plus haute distinction du FESPACO symbolise la bravoure féminine.

Créé en 1972, à la 3ème édition en référence au mythe fondateur des Mossi, ethnie majoritaire au Burkina Faso, le trophée est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur le dos d'un cheval cabré.

Outre son magnifique trophée, ce prix est maintenant doté de la somme de 20 millions de francs CFA et surtout rend hommage à l’esprit de combat de la femme africaine.

Le FESPACO est une biennale qui se tient (les années impaires) dans la capitale burkinabè depuis 1969.

GS/of/APA

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