Selon Denis Bi Toan, de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication de Côte d’Ivoire (ISCTC), le Marché international du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Mica) est une occasion qui permet de profiter des soutiens des institutions présentes à la fête culturelle.
M. Toan a jugé le bilan positif dans l’ensemble et s’est réjoui de l’organisation réussie de cette biennale du cinéma africain.
Rappelons que la Côte d’Ivoire est l’invité d’honneur de cette 25e Fespaco 2017.
«Nous sommes bien accueillis par les Burkinabè et nous sommes contents de leur hospitalité légendaire» a-t-il affirmé.
Selon Mme Ouattara née Zida Rosalie, cette rencontre a permis de nouer des partenariats pour réhabiliter le ciné Guimbi, basé à Bobo Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso.
D’après elle, le bilan des travaux est satisfaisant au regard de l’adhésion des partenaires financiers à accompagner la promotion du cinéma burkinabè.
A en croire, l’artiste-musicien et acteur-comédien Moussa Baguian alias King Black et membre de l’Association burkinabè du cinéma d’animation (ABCA), le Fespaco 2017 a été une réussite par rapport à celui de 2015.
«Nous avons eu des partenaires et des rencontres et nous sommes satisfaits de cette fête du cinéma », a- t-il signifié.
De l’avis du producteur et réalisateur togolais, Jean Etonam Kwani Ahonto, le Mica a été aussi un cadre d’échanges et de partage sur l’avenir du cinéma en Afrique.
M. Ahonto a par ailleurs indiqué que ce rendez-vous culturel lui a permis de découvrir d’autres pans de la culture africaine et des modèles de réalisation des films.
Créé en 1983 à Ouagadougou, le Mica est une rencontre entre réalisateurs, acheteurs, comédiens, artistes et distributeurs professionnels.
Agence d’Information du Burkina
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