"FESPACO à Bobo-Dioulasso" : Des films primés projetés

| 13.03.2017
Réagir
Abidjan, Jeudi 05 Janvier 2017 - La 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tiendra du 25 février au 4 mars 2017 à Ouagadougou a été lancée jeudi soir à Abidjan en présence du ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie et de son homologue Burkinabè Tahirou Barry Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© APA
Abidjan, Jeudi 05 Janvier 2017 - La 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tiendra du 25 février au 4 mars 2017 à Ouagadougou a été lancée jeudi soir à Abidjan en présence du ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie et de son homologue Burkinabè Tahirou Barry Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé, du 9 au 12 mars 2017 dans la Cité de Sya, le « FESPACO à Bobo-Dioulasso ». Des films primés à l’occasion de la 25e édition de la biennale, ont été projetés.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est installé dans la cité de Sya, du 9 au 12 mars 2017, à travers le « FESPACO à Bobo-Dioulasso ». Cet évènement s’est tenu, grâce à un partenariat avec l’Institut français et la Maison de la culture, Mgr Anselme Titianma Sanou de Bobo-Dioulasso. Et c’est le film « Wulu » du réalisateur franco-malien, Daouda Coulibaly, qui a ouvert le bal, en présence de nombreuses personnalités de la ville, du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, des professionnels du cinéma burkinabè et des cinéphiles. Durant une heure 35 minutes, « Wulu » a tenu en haleine le public. Ce film raconte la vie de Ladji, un jeune chauffeur de bus cherchant à s’en sortir, et qui va parvenir à ses fins, en entrant dans le crime organisé. L’Etalon d’or, d’argent et de bronze de Yennega ont aussi été projetés au cours de ce festival délocalisé dans la cité de Sya. Des films non primés ont été par ailleurs projetés. Cette décentralisation du festival panafricain du cinéma africain s’explique par le fait que la deuxième ville du Burkina Faso est une grande cité culturelle, a fait savoir le ministre en charge de la culture, Tahirou Barry. « On ne peut pas organiser le FESPACO en ignorant Bobo-Dioulasso qui est assez engagé dans le processus de promotion de développement culturel », a-t-il justifié. A travers les projections des films à Bobo-Dioulasso, a-t-il ajouté, le FESPACO veut faire en sorte que Bobo-Dioulasso soit impliquée dans tous les efforts qui sont faits pour l’essor du cinéma. « C’est un aspect qui va retenir son attention pendant tout le reste de la politique que nous allons mener », a-t-il conclu.

Boudayinga J-M THIENON

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité