FESPACO 2017: La moisson du Burkina en baisse comparativement à 2015

| 06.03.2017
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La 25e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a livré son verdict, dans la cuvette du palais des sports de Ouaga 2000, ce samedi 4 mars 2017. Alain Formos GOMIS du Sénégal s’est hissé sur la plus haute marche du podium avec son film « Félicité ». Son prix lui a été remis lors de la cérémonie de clôture co-présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE et le Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Présidence de la Côte d'Ivoire
La 25e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a livré son verdict, dans la cuvette du palais des sports de Ouaga 2000, ce samedi 4 mars 2017. Alain Formos GOMIS du Sénégal s’est hissé sur la plus haute marche du podium avec son film « Félicité ». Son prix lui a été remis lors de la cérémonie de clôture co-présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE et le Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Burkina Faso a eu moins de prix à la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), comparativement à l’édition précédente (2015) de la biennale, a-t-on appris à l’issue du palmarès livré samedi.

Selon le palmarès complet parvenu à APA dimanche, le Burkina Faso qui était en compétition avec 18 films (toute catégories confondues) n’a eu que deux prix officiels.

Il s’agit de «La forêt du Niolo» du réalisateur Adama Roamba qui a eu le prix du meilleur scénario et du long métrage «Frontières» de la réalisatrice Apolline Traoré qui remporté le prix Paul Robeson.

Au niveau des prix spéciaux, le pays s’en sort avec quatre remportés par deux cinéastes.

En effet, Apolline Traoré a eu deux trophées (prix spécial Félix Houphouët-Boigny et le Prix spécial de la CEDEAO), grâce à son film «Frontières».

De son côté, le réalisateur Jérôme Nabonswendé Yaméogo avec son court métrage ‘’La rue n’est pas ma mère’’, a remporté le prix spécial offert par l’UNICEF et celui offert par la ville de Ouagadougou.

Au total, le cinéma burkinabè n’a eu que six prix (officiels et spéciaux confondus), loin de sa moisson lors de la 24e édition du Fespaco.

En 2015, le Burkina Faso avait totalisé en tout, 13 prix, soit sept en compétition officielle et six autres en prix spéciaux.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est une biennale qui se tient (les années impaires) dans la capitale burkinabè depuis 1969.

La 25e édition s’est déroulée du 25 février au 4 mars 2017, sous le thème «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel», avec la Côte d’Ivoire comme pays invité d’honneur.

C’est le réalisateur franco-sénégalais, Alain Gomis qui est monté sur la plus haute marche en remportant l’Etalon d’or de Yennega, avec son long métrage ‘’Félicité’’.

Le 2e prix (Etalon d’argent de Yennenga), a été remporté par le film ‘’L’Orage africain, un continent sous influence’’ du Béninois Sylvestre Amoussou, alors que le Marocain Said Khallaf a remporté le 3e prix (Etalon de bronze) avec son long métrage ‘’A mile in my shoes (en français, Un mile dans mes chaussures)’’.

Au totale 20 films de 15 nationalités étaient en compétition dans la catégorie longs métrages.

La cérémonie officielle de clôture du Fespaco 2017, s’est effectuée, hier samedi dans l’après-midi, en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

ALK/of/APA

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