Le pays de l'Oncle Sam n'oublie pas les festivaliers de la 24e édition du FESPACO qui ont des connexions avec le pays. Pour leur témoigner la reconnaissance de la nation américaine, une réception a été donnée à leur honneur par son ambassade au Burkina Faso dans l'après midi du jeudi 5 mars à Ouagadougou. Le cérémonial a consacré principalement la reconnaissance de sept d'entre eux. Il s'est agi des réalisateurs ghanéens Akosua Adoma Owusu, Kwaw Paintsil Ansah et Laurence Agbetsise, les Nigerians Desmond Ovbiagele, le Sud-Africain Ian Gabriel, l'Américano-Nigériane Iquo B. Essien et le Burkinabè Daouda Zallé. Certains, pour y avoir mené des études, d'autres pour des liens de collaboration permanents. Pour l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique, Tulinabo Mushingi, la présence de ces derniers à la présente édition de la fête du 7e art est symbole de cette richesse que permettent le partage et les échanges interculturels.

« En effet, ils ont pu, grâce à leur travail, partager et diffuser la culture de leurs pays d'origine par le cinéma en utilisant le savoir-faire acquis aux Etats-Unis », s'est-il réjoui.

Le diplomate a, dans ce sens, dit toute l'importance d'un festival comme le FESPACO qui, à son sens, est un facteur de paix et facilite le dialogue et le brassage culturel.

Fort de cette conviction, Tulinabo Mushingi a félicité le gouvernement de la Transition pour sa « tenacité » et sa « détermination » à réussir l'organisation de ce festival. Ce, malgré les défis et le contexte « difficile ». C'est pourquoi, il a insisté sur la nécessité pour le «pays des Hommes intègres» de sauvegarder ce qui marche bien et dont fait partie justement le FESPACO.

« J'ai apprécié la démonstration de talents des chanteurs et danseurs lors de la cérémonie d'ouverture, les acteurs et l'appui technique pour la production des films », s'est-il adressé aux nombreux autres invités présents.

Voro KORAHIRE