Nombreux sont les cinéastes présents à la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui ont pris d'assaut la Place des Cinéastes, en début de matinée du 1er mars 2015, pour rendre un hommage aux hommes et femmes du 7e art africain disparus.

Comme à l'accoutumée, la traditionnelle cérémonie de libation a servi de cadre pour le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), le cinéaste malien Cheikh Oumar SISSOKO, pour signifier à l'assistance que la cérémonie de libation est un devoir de mémoire qu'il ne faut jamais oublier. « Par cette cérémonie, les cinéastes demandent aussi à leurs homologues disparus d'accompagner le FESPACO par leurs bénédictions », a-t-il poursuivi.

Cheikh Oumar SISSOKO a profité, par le biais de cette cérémonie de libation, pour évoquer des projets de la FEPACI qui sont entre autres l'institutionnalisation du Prix Oumarou Ganda, (un cinéaste nigérien aujourd'hui disparu), avant de donner rendez-vous aux journalistes à une conférence de presse prévue le 2 mars à 10h au siège du Liptako Gourma pour plus de précisions.

A la suite du SG de la FEPACI, les cinéastes, les festivaliers présents à ladite cérémonie et le président du Comité d'organisation, Jean-Claude DIOMA, se sont liés main dans la main pour faire la ronde du monument.

Ensuite, ils ont recouvert une partie dudit monument de géants posters de cinéastes disparus.

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