Dans le domaine du cinéma, « (...) il ya une révolution du numérique aujourd'hui que l'Afrique ne saurait rater. Si nous la ratons, nous serons complètement anéantis. Le cinéma africain n'a pas d'autre choix que de s'inscrire dans l'ère du numérique» a déclaré Sheriff Sy, le président du Conseil National de la Transition, parrain de la cérémonie.
« Le but de ce colloque est d'aboutir à l'adoption de résolutions et de mesures concrètes au bénéfice des professionnels africain du cinéma » ont expliqué les organisateurs.
Pour le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma, « ce colloque comme tant d'autres activités offrira des informations et des formations ciblées aux professionnels du cinéma, des medias et aux amateurs du cinéma désireux de rejoindre la grande famille du cinéma ».
Durant deux jours, les échanges s'articuleront autour de six principaux axes à savoir du tournage à la distribution, le financement de la production cinématographique africaine, la diffusion des films sur les media interactifs, la fermeture de salle de cinéma et les Droits et contrats en audiovisuel.
Selon le directeur de cabinet du ministre en charge de la culture, Mathias Zamtéa, « pour pouvoir conquérir le marché extérieure, il faudrait penser à des productions alternatives » et «pour être plus compétitifs, les œuvres de créateurs doivent s'inscrire dans l'ère du numérique » a-t-il souligné
« Nous sommes appelés à produire continuellement en renforçant la solidarité au niveau continental et au niveau de la coopération internationale. C'est à cet prix que nous pourront concurrencer à l'échelle mondial » a préconisé Cheick Omar Sissoko, secrétaire général de la fédération panafricaine des cinéastes.
La 24è édition du FESPACO débuté depuis le 28 février 2014, a ouvert cette année la course à l'Etalon d'or aux films sur support numérique à concurrence égale avec les films sur support 35 mm (pellicule).
En 2015 le grand prix, l'Etalon d'or de Yennega (plus grande distinction), est passé de 10 à 20 millions de F CFA.
St/ndt/wis