Il était 11h 10 minutes, ce samedi 4 mars 2017 quand l’avion présidentiel de la République de Côte d’Ivoire foulait le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. A son bord, le président ivoirien, Alassane Ouattara qui va présider avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, la cérémonie de clôture du Fespaco.
A sa descente d’avion il est accueilli par son homologue burkinabè, s’en suit alors les honneurs militaires avec les hymnes nationaux des deux pays. Les deux chefs d’Etat prennent un bain de foule avec les officiels et quelques Ivoiriens vivant au Burkina Faso avant de s’installer au salon d’honneur . Après quelques minutes, le président Ouattara fait une déclaration à la presse dans laquelle il traduit sa reconnaissance au président Kaboré pour cet honneur fait à son pays. « Nous sommes très heureux d’être à Ouagadougou non seulement par rapport à cet événement important qu’est le Fespaco mais également compte tenu des relations spéciales, particulières qu’entretiennent les deux pays. Nous sommes deux peuples frères et être à Ouagadougou c’est pour moi comme si j’étais en Côte d’Ivoire », confie le chef de l’Etat ivoirien avant d’exprimer sa joie d’être aux côté du président du Faso pour cet événement.
La biennale du cinéma africain, selon lui, est important pour le monde de la culture, pour les africains et la diaspora mais également le monde entier. Et cette 25e édition, poursuit Alassane Ouattara, montre à quel point cet événement est un succès. « Je félicite les organisateurs et le Burkina Faso pour l’éclat donné à cette manifestation. Nous sommes sûr qu’elle ce sera une très belle fête et nous nous réjouissons d’en faire partie », conclut-il.
De l’aéroport, le cortège des deux présidents prend la direction du village Akawaba, sis à la place de la Nation. Là, l’hôte de Roch Marc Christian Kaboré visite les secteurs professionnels, du studio de télévision et des espaces de conférences mais aussi de l’espace des plasticiens où il a reçu un cadeau de la part du portraitiste burkinabè Hamidou Zoetaba.
Joseph HARO
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