Caravane Affaires Publiques : le cinéma burkinabè peut dépasser Hollywood si… » Joseph TAPSOBA allias Lantiga

| 01.08.2013
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Caravane Affaires Publiques : le cinéma burkinabè peut dépasser Hollywood si… » Joseph TAPSOBA allias Lantiga
© DR / Autre Presse
Caravane Affaires Publiques : le cinéma burkinabè peut dépasser Hollywood si… » Joseph TAPSOBA allias Lantiga
Il est chargé à la DGAF d'acheminer le courrier. Lui, c'est Lantiga ou Baowendpouiré Joseph TAPSOBA à l'état civil. Dans la dynamique de faire connaitre ce talentueux comédien, nous nous sommes intéressé à lui pendant la caravane promotionnelle de la série « Affaires Publiques » Avant de faire son entrée au cinéma, Joseph TAPSOBA allias Lantiga voulait devenir architecte. Il a été contraint de faire des études en sciences juridiques et politiques par faute de moyens. Mais il fera finalement parler de lui dans le théâtre.

Il a partagé le podium de l'atelier théâtre burkinabè avec GSK son complice à la DGAF et DG Pousbila son formateur en théâtre au lycée Marien N'Gouabi dans les années 80.

C'est d'ailleurs sa persévérance dans le théâtre qui l'ouvrira les portes du 7e art. « J'ai commencé par le théâtre au départ depuis mon jeune âge. Mes parents étaient d'ailleurs des hommes de théâtre. C'est à travers mes jeux au théâtre que les réalisateurs m'ont fait appel pour jouer dans les films. Et c'est ainsi que je fais mes premiers pas dans le cinéma » relate-t-il.

Anciens homme de théâtre et habitué des séries, c'est sans difficulté qu'il fut retenu pour la série. « Nous qui étions des comédiens qu'on connaissait déjà, on nous a demandé d'envoyer nos CV. Après le casting il y a eu une formation pour voir comment distribuer les rôles. Au cours de la formation ils se sont rendu compte qu'il y avait des rôles que certaines personnes ne pouvaient pas interpréter. Et Dieu merci on nous a fait appel » précise-t-il.

Lantiga est aujourd'hui un homme comblé. Il a créé sa propre structure de cinéma, son propre centre Culturel et met même son expertise au service de l'étranger. Récemment il était en Suisse pour une création artistique. Pour lui, le cinéma burkinabè a de l'avenir. « Il y a de la matière. Les Hollywood et autres, on peut les dépassé mais il nous faut du soutien ; les burkinabè doivent consommer ce qu'ils produisent » suggère-t-il.

Demain, la caravane promotionnelle de la série « Affaires Publiques » sera dans la cité du paysan noir avant de revenir à Bobo après demain pour la deuxième projection de « Turbulence à la DGAF »

P. Florence ZANGO

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